Après une semaine d’attente et de galère avec la fermeture de l’aéroport à Bali, les avions qui étaient annulés les uns après les autres, après des heures d’attente au téléphone pour me planifier sur un prochain vol, des kilomètres d’aller-retour entre la Gold Coast et l’aéroport de Brisbane, et 300 euros de perdus, j’ai finalement fini par atterrir à Bali.
Je suis arrivée à Denpasar sous une chaleur humide qui m’avait manqué à Byron Bay où il faisait plutôt frais ! Un taxi m’emmène rejoindre ma famille dans le centre de Bali, à Ubud, c’est parti pour deux heures de circulation…où tout est permis ! Dès les premiers mètres, nous avons failli percuter une autre voiture. Les scooters sont absolument partout, ils sortent de tous les côtés. Quasiment personne ne porte de casque, bien qu’il soit obligatoire. Ça klaxonne de tous les côtés, je n’ai jamais vu un tel trafic. De la folie pure, une joyeuse anarchie, comparée à ce que nous connaissons dans les pays d’Occident. J’ai mis une bonne heure avant d’arrêter de pousser des petits cris à chaque intersection et à dénouer mes mains crispées.
Ici, tout est différent, nouveau et impressionnant. Tout d’abord, l’architecture des maisons et des temples familiaux : la pierre, d’un gris foncé, est ornée de draps aux couleurs vives, sur laquelle sont sculptés les esprits et les dieux hindous qui nous saluent ou nous effrayent. Les dorures sur les murs nous racontent une histoire entre les esprits et le peuple, les décorations qui se trouvent de part et d’autre des rues sont confectionnées à chaque célébration religieuse, la nature abondante et sauvage se révèle au fur et à mesure que je m’enfonce dans les terres, tout est si singulier et merveilleux. Je suis bouche bée, sans voix devant tant de nouveautés et de beauté ; excitée de découvrir ce monde qui ne m’a jamais attiré et qui pourtant me séduit déjà. Le dépaysement est total.
Récit complet disponible dans mon ebook !
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